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Avant de quitter Vientiane
Delta du Mékong à Saïgon
Le port de Saïgon (©DR)
12 avril 1953 à 7 heures, départ de Vientiane pour Saïgon. Le retour ne se fait pas par route comme
l'aller, mais en avion sur un appareil d'Air Lao. Arrivée à l'aéroport de Saïgon à 11 heures 45
Embarquement pour la France (©DR)
Paquebot Athos II
Le bateau quitte Saïgon (©DR)
Après huit jours passés à la Base Militaire de Saïgon, embarquement à bord de l'Athos II le 20 avril
à 8 heures. A 11 heures, le paquebot quitte le port de Saïgon pour faire route vers la France
Entrée dans le canal de Suez
Canal de Suez
Canal de Suez
L'itinéraire de retour sera le même qu'à l'aller : escale à Colombo (Ceylan) et après la traversée de l'océan Indien et de la mer Rouge, l'Athos II franchit le Canal de Suez le 7 mai 1953
Dernière escale à Alger
Sur les quais d'Alger
Marseille, arrivée au port (©DR)
Escale à Alger le 12 mai. Après 25 jours de tranversée, l'Athos II arrive enfin au port de Marseille
le 13 mai 1953, date qui marque la fin de ce "voyage" en Extrême-Orient
Le Pha That Luang de Vientiane, monument le plus important du pays représentant la foi bouddhiste et la souveraineté du Laos
50 ans après, les souvenirs restent. En effet, malgré les circonstances, comment ne pas oublier le Laos
et Vientiane, ses magnifiques monuments religieux qui, pour certains, ont aujourd'hui été restaurés
Famille laotienne
Jeunes filles Hmong (ou Méos)
Les célèbres éléphants du Laos
Comment ne pas oublier le Laos, sa douceur de vivre et l'extrême gentillesse de ses habitants. Aujourd'hui encore, les laotiens sont reconnus pour leur accueil chaleureux et leur sourire légendaire
Habitation dans la brousse
Pagode Vat Sisakhet (©DR)
Soleil couchant sur le Mékong (©JPR)
Comment ne pas oublier, des simples maisons dans la brousse aux magnifiques temples dédiés à Bouddha et les splendides couchers de soleil que l'on peut admirer sur les bords du Mékong face à la Thaïlande

Souvenirs du Laos


Eléphants sculptés sur bois de teck et ivoire

Les éléphants

Le Laos a été longtemps surnommé le "royaume du million d'éléphants". D'après la légende, un très grand nombre d'éléphants y vivaient, ce qui lui a valu ce surnom.

Ces pachydermes, comme l'ensemble de la faune et de la flore, ont beaucoup souffert de la guerre qui a duré pendant plusieurs décennies. Au Laos, notamment dans la région de Sayaboury, les éléphants sont de vrais compagnons de l'homme dans sa vie quotidienne.

Malgré les conséquences de la déforestation et surtout de la guerre le long de la frontière vietnamienne (bombardements et défoliants), il reste un certain nombre d'éléphants sauvages, particulièrement dans les provinces d'Attapeu, Champassak ou Sayabouri. Mais l'équilibre est encore très fragile. C'est pourquoi, les ONG
se mobilisent, à l'image du WWF qui, depuis plus de 30 ans, s'investit dans plusieurs plans d'actions nationaux pour la sauvegarde de cette espèce, qui reste encore un des piliers de la religion et de la culture asiatique et orientale.

• En savoir plus sur les éléphants du Laos

 

Le Mékong

Le Mékong est le troisième fleuve d’Asie après le Yang tsé Kiang et le Gange. Long de 4 200 km depuis sa source,
située à 4 875 m d’altitude sur les hauts plateaux
tibétains, jusqu’à son gigantesque delta au Viêt Nam
où il se jette dans la mer de Chine. Il entame son
parcours laotien à 365 m d’altitude après avoir
 parcouru 1 600 km à travers les
montagnes du Yunnan.

Navigable presque toute l'année, le Mékong constitue
la principale voie de communication du Laos.

Fin août et début septembre se produisent les crues principales, liées aux pluies de mousson. Le débit
du fleuve est donc irrégulier mais les inondations
entraînent l’apport d’un limon fertile et la
richesse en poisson des eaux fluviales
constitue un atout supplémentaire pour
les populations riveraines.

A Vientiane, en fin de journée, il faut faire
une promenade sur le bord du Mékong
afin d’observer les magnifiques
couchers de soleil.

• En savoir plus sur le Mékong

• Visite du delta du Mékong par satellite


Sur les bords du Mékong à Vientiane
Toile réalisée en 1952 par un peintre de Vientiane
qui, hélas, n'a pas voulu la signer de peur d'être
inquiété par le Viethmin


Le khène, instrument de musique national du Laos

Le khène

Au Laos, la musique est un véritable langage spontané et d'amour, le chant est un mode de vie. Les instruments de musique lao sont très variés. L'un des plus remarquables, le plus connu, est le khène, sorte d'orgue à bouche en roseau.

Le khène est véritablement l'instrument national laotien. On dit souvent que celui qui habite une maison sur pilotis, mange le riz gluant "khao niao" et joue du khène, est un vrai laotien.

“Cet instrument est formé de tubes de bambou séparés par une calebasse dans laquelle se situe une anche libre. Le principe de la anche libre est vieux comme le monde. A première vue, on croit que c'est une petite feuille de roseau, mais non, c'est une petite languette d'acier fixée à un support et qui est mise en vibration par l'air qu'on y insuffle”(*). Le khène est donc l'ancêtre de l'accordéon, lequel fonctionne également sur ce principe de l'anche libre.

    • Ecouter un air de khène :

    • En savoir plus sur les orgues à bouche

    • En savoir plus sur l'accordéon

 

(*)Marcel Azzola -"Chauffe Marcel !" Mémoires - Editions l'Archipel

 

Le paludisme

Il y a des souvenirs dont on pourrait se passer de
rapporter. Le paludisme en est un. Dans les
années 50, il n'est guère de coloniaux
qui ne soient revenus sans lui !

Le paludisme est la maladie parasitaire la plus répandue
dans le monde. Encore aujourd'hui, elle tue chaque
année 2 millions de personnes à travers le monde.
Rappelons qu'il n'y a pas de vaccin contre le
paludisme. Alors, avant de partir pour le
Laos, il est conseillé de suivre un
traitement
anti-paludéen.

• En savoir plus sur le paludisme

 


L'anophèle femelle, célèbre moustique responsable
de la transmission du paludisme à l'homme