Les lieux |
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4 juin 1894 : naissance de Maurice Verpy Lorsque Maurice Verpy vient au monde à Autricourt, le 4 juin 1894, son frère Narcisse est âgé de 8 ans. |
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1er octobre 1900 : Maurice Verpy entre à l'école Maurice est âgé de 6 ans lorsqu'il entre à l'école communale d'Autricourt. Il y retrouve son frère Narcisse qui, plus âgé, termine sa scolarité et se trouve dans la classe des "grands". |
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L'école communale d'Autricourt en 1900 Sur la photo ci-contre, nous retrouvons parmi les écoliers d'Autricourt, les deux frères VERPY. Parmi les grands, il y a Narcisse, âgé de 13 ans. Pour lui c'est l'année du Certificat d'études. Quant à Maurice, âgé de 6 ans, c'est sa première année d'école. Figure également sur cette photo, leur cousin germain, Alphonse VERPY. L'instituteur est M. Henri ROBERT (en haut à gauche sur la photo). Comme dans toutes les écoles communales de cette époque, les garçons et les filles sont séparés. L'école des filles est située dans un autre bâtiment. A cette époque l'absentéisme des élèves était courant. En effet, le travail aux champs ou aux vignes était primordial, et l’école n’était encore que secondaire dans les esprits. C'était l'école communale "Jules Ferry" avec les pupitres en bois, les encriers, le tableau noir, le poêle, l’estrade et le bureau du maître. Il n'y avait qu'une seule classe divisée en trois cours : élémentaire, moyen et supérieur. |
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Située sur la place, au centre du village,
la mairie d'Autricourt a été construite en 1853. Le bâtiment comprenait la mairie, l'école et le logement de l'instituteur. Un siècle après, le bâtiment qui n'a guère changé abrite toujours les services de la mairie. |
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26 août 1900 : mariage de TESSON Emile et VERPY Juliette | ||||||||||||||||||||||
En cette année 1900, Emile TESSON, est âgé de 24 ans. Il exerce le métier de plâtrier avec son père, TESSON Antoine Hyppolite. Il est fils unique, très gâté, aime faire la fête et à courir les filles... |
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Il y a quelques mois, il a rencontré une jeune fille d'Autricourt, Juliette VERPY, elle aussi enfant unique. Elle n'a que 18 ans et elle attend un enfant d'Emile ! Il faut donc régulariser au plus vite la situation. |
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C'est ainsi que ce 26 août 1900, Emile et Juliette se marient à Autricourt. Hélas, l'enfant qu'ils attendent, un garçon qu'ils prénommeront André, ne survivra pas à sa naissance. Mais, dans les années qui vont suivre, la famille Tesson verra naître 12 autres enfants. |
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Emile quitte le métier de plâtrier pour celui de cultivateur et le couple s'installe à Autricourt pour exploiter la ferme du "Maubouane" propriété de la famille Tesson, située rue de Merdant (appelée aussi rue de Cunfin). |
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Le "Maubouane" ou "Maubouène" est un terme patois pour désigner le lieu-dit "Meix Borne". Ce lieu-dit figure sur les plans de l'ancien cadastre napoléonien. Selon l'étymologie, Meix signifie : «terrain attenant à une maison, à un jardin».
Il est de fait que ce lieu-dit est situé derrière la ferme qui appartient, encore aujourd'hui, à la famille Tesson. Au 19ème siècle, le finage de la commune d'Autricourt était constitué d'une multitude de petites parcelles exploitées par les agriculteurs et vignerons. La culture de la vigne occupait alors une superficie importante puisqu'on comptait une quarantaine de vignerons. Au 20ème siècle, les différentes lois instaurant le remembrement ont permis le regroupement des terrains. La culture de la vigne sera abandonnée après la crise du phylloxéra. ______________ L'ancien cadastre émanant des lois des
15 septembre 1807 et 7 août 1850, appelé aussi «cadastre napoléonien», devait servir à l'assiette de l'impôt et constituer le grand livre terrier de France.
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Début du 20ème siècle | ||||||||||||||||||||||
17 août 1901 : naissance de Hélène Tesson Un an après leur mariage, et après la perte de leur premier enfant (mort-né en 1900), Emile et Juliette TESSON ont la joie d'accueillir une fille qu'ils prénomment Hélène. Elle sera la première des 12 enfants vivants de la famille. Le secrétaire de mairie qui a rédigé son acte de naissance, est Henri Robert, l'instituteur de Maurice Verpy. On remarquera l'écriture à la plume avec les pleins et les déliés, telle qu'elle était enseignée à cette époque dans les écoles. |
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15 février 1904 : Arrivée de la fée-électricité | 9 septembre 1901 à 8 heures du soir Un ouragan d'une extrême intensité s'abat sur Autricourt et ravage le parc du Château, la partie
de la route départementale de Bar-sur-Seine à Châtillon-sur-Seine, à partir du pré de Beaumont jusqu'à la ferme de Champigny. Tout le parc de Champigny est aussi dévasté par ce cyclone. Le parc du Château est ravagé et dévasté : des arbres de 20 à 25 solives sont déracinés, le gros marronnier de la porte d'entrée sur le village est brisé ainsi que tous les sapins de cette entrée. |
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C'est en effet le 15 février 1904 qu'Autricourt passe de la lampe à pétrole à l'éclairage électrique ! Mais toutes les habitations ne seront pas équipées à cette date. Il faudra attendre encore plusieurs années avant que l'électricité arrive dans les fermes isolées comme celle de la Borde. |
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En 1910, Hélène Tesson (à droite), âgée de 9 ans avec sa soeur Marcelle âgée de 7 ans |
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Hélène Tesson et sa soeur Marcelle Le 26 juin 1903, Hélène Tesson qui est dans sa troisième année, vient d'avoir une petite soeur prénommée Marcelle. Jusqu'en 1911, avant la naissance de Louise, elles seront les seules filles de la famille auprès des cinq frères qui vont naître entre-temps. Elles grandissent à la ferme du Maubouane à Autricourt. Sur leur enfance, on peut citer cette petite anecdote : Marcelle était très matinale, toujours levée tôt, ceci lui a valu un jour une algarade avec sa sœur aînée Hélène, plus tardive. Comme elles couchaient dans le même lit, un matin, Hélène a fait pipi à sa place et a dit à sa mère Juliette : « ce n'est pas étonnant que Marcelle se lève si tôt, elle a fait pipi au lit ! » On devine la suite... |
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En ce début de siècle, avant les travaux d'assainissement qui dureront plusieurs années, les rues d'Autricourt sont "de véritables cloaques où les eaux croupissent". Ici, les enfants du village posent pour la photo dans la rue de Grancey. |
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Le café Verpy-Giey à Autricourt Au début des années 1900, la mère de Maurice VERPY, Louise GIEY, était "cafetière" et tenait le café de la rue Haute. A cette époque, au café Verpy-Giey, on servait l'absinthe, la fameuse "fée verte", avant qu'elle ne soit interdite en 1915. Dans les années 1950, à la ferme du Fourneau à Montigny-sur-Aube, les petits enfants de la famille VERPY ont pu jouer avec ce qui restait des verres et cuillères à absinthe provenant du café d'Autricourt. Pendant que sa mère tenait le bistrot, le père de Maurice VERPY, Joseph Alexandre, était vigneron. Mais tous les dimanches matin, chez lui, il exerçait également le métier de "perruquier", terme aujourd'hui tombé en désuétude pour désigner le coiffeur-barbier. C'est ainsi que les hommes d'Autricourt pouvaient se faire raser et couper les cheveux chez "le père GIEY". |
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Le patronyme VERPY était si répandu à Autricourt que les parents de Maurice Verpy se faisaient appeler GIEY, nom de sa mère. On disait, "le père Giey", "la Louise Giey", et plus tard, les petits-enfants parlaient du grand-père et de la grand-mère Giey. |
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Printemps 1913 : la famille Tesson s'installe à la ferme de La Borde | ||||||||||||||||||||||
Depuis la naissance de leur première fille, Hélène, en 1901, la famille TESSON s'est agrandie. Deux autres filles et cinq garçons sont arrivés au foyer. Avec leurs 8 enfants, Emile et Juliette TESSON quittent la ferme du Maubouane à Autricourt pour s'installer à la ferme de la Borde située à 3 km du village. A la ferme de la Borde, il y a Georges CLERGET, surnommé "Pépette", qui travaille comme domestique. C'est le cousin germain d'Emile TESSON. Il est âgé de 29 ans. Georges CLERGET travaillera toute sa vie dans les fermes de la famille. |
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La Guerre de 1914-1918 | ||||||||||||||||||||||
Le samedi 1er août 1914, à 4 heures de l'après-midi, comme dans tous les village de France, le clocher d'Autricourt sonne le tocsin. C'est l'ordre de mobilisation générale. C'est la stupeur et la consternation dans ce monde rural en pleine moisson. La Première Guerre Mondiale commence. Répondant à l'ordre de mobilisation générale, tous les hommes d'Autricourt en âge de porter les armes vont devoir abandonner leur travaux en cours, leur famille, leur village, pour rejoindre leur lieu d'affectation militaire. Dans la famille VERPY-TESSON, trois hommes sont mobilisés et combattront durant cette guerre :
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A la ferme de la Borde, au mois de mai 1917 En ce mois de mai 1917, cela fait maintenant 4 ans que la famille TESSON est installée à la ferme de la Borde. Alors que les Etats-Unis entrent dans la guerre aux côtés des Alliés, la famille s'est agrandie et compte maintenant 11 enfants. Sur cette photo, prise au mois de mai 1917, Juliette TESSON, à côté de sa tante, Marie RACLOT, est entourée de ses enfants. Pour en savoir plus et connaître le nom des enfants cliquer ICI |
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L'entre-deux guerres (1918-1939) | ||||||||||||||||||||||
7 septembre 1918 à Autricourt Naissance de Victor TESSON, le dernier frère d'Hélène. |
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17 mai 1920 à Autricourt Maurice VERPY est revenu de la guerre. Il va avoir 26 ans. Il exerce le métier de bûcheron et de journalier, c'est-à-dire qu'il se loue à la journée pour effectuer des travaux agricoles dans diverses fermes. C'est ainsi qu'en allant travailler à la ferme de la Borde, il rencontre la jeune Hélène TESSON, âgée de 18 ans. Emile TESSON ayant accordé à Maurice la main de sa fille, le 17 mai 1920, après avoir échangé leurs consentements devant le Maire d'Autricourt, Maurice VERPY et Hélène TESSON on reçu la bénédiction nuptiale du père Bourdot, en l'église Saint-Valentin. |
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Maurice et Hélène s'installent à Autricourt à la ferme du Maubouane. Hélène connaît bien cette ferme puisque ses parents l'ont exploitée avant de partir à la Borde. Elle est née dans une famille de cultivateurs et connaît le travail de la terre. Maurice est bûcheron, mais a déjà travaillé dans la culture. Ils vont donc commencer ici leur métier d'agriculteurs qu'ils exerceront toute leur vie. |
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