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Dernière étape

 

Dernière étape


 

De retour à Paklay, j’aperçois un piromoteur. Quelle aubaine pour se rendre à Sayaboury ! Une semaine de marche d’épargnée.


Mais de Sayaboury, il faut me rendre à Hong-Sa, trois jours de marche dont deux jours très durs dans les montagnes magnifiques, couvertes de verdure. Mais qu’importe la beauté du paysage…


De Paklay j'aperçois un piromoteur (photo JRP)
 

Deux jours de marche dans les montagnes (photo JRP)

En route, courage et volonté en tête. Le premier jour se passe assez bien. Mais le deuxième jour ne lui ressemble pas. La montagne est à pic, la montée se fait à quatre pattes en s’agrippant aux branches et à l’herbe, la vitesse est des plus réduite, mais il ne faut pas lâcher, sinon à refaire… et personne n’y tient.

Nous voici au sommet. Quel soulagement ! Mais de courte durée, car en face de nous se trouvent deux autres montagnes, plus belles encore que les autres. Que les apparences sont trompeuses !

 
     

Après avoir soufflé quelques instants, nous amorçons la descente. Cette fois il faut plier les jambes et s’asseoir, toujours en s’accrochant aux branches et en collant les talons aux rochers. Nous trouvons un point d’eau quelques heures avant l’arrivée.


Le lendemain j’ai 40° de fièvre ; une crise de palu. Les nuits à la belle étoile se font sentir. Mais il est plus prudent de continuer sa route pour se rapprocher d’un poste, on ne sait jamais… !


La montagne est à pic (photo JRP)
 

Enfin Hong-Sa ! (photo JRP)
Nous commençons la montée, face contre terre à la vitesse de quelques mètres à l’heure. Ce petit calvaire dure plus de cinq heures, mais tout le monde a tenu, y compris le prisonnier qui nous suppliait de faire un arrêt pour lui permettre de fumer une pipe d’opium. On pouvait lui demander n’importe quel sacrifice, il l’aurait fait pour obtenir cette petite boule brune, son seul but, son seul espoir.
 
     
La marche continue cependant, mais on ne marche plus… on se traîne, les pieds sont en sang car les chaussures neuves au départ ne sont plus qu’une passoire, cuir effiloché, usé ; les racines, les pousses de bambous et la boue ont eu raison du meilleur cuir.

Quelques jours de repos avant de prendre l'avion
 

L'avion qui nous ramènera à Vientiane

Enfin ! Hong-Sa, terme de ce voyage inoubliable. Il est 21 heures 30 lorsque nous arrivons au poste. Il est temps, nous sommes fourbus et meurtris.

Quelques jours de repos en attendant l’avion qui nous ramènera à Vientiane, où nous retrouverons les camarades et notre cher lit auxquels nous avons pensé bien souvent.
 
             

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Excursion au Laos

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